« Littérature sans Frontières » est une chronique de Pierre Guelff.
Près de 800 pages pour « La pleine conscience », ce bestseller du « Bien-Être » de Jon Kabat-Zinn publié aux Éditions J’Ai Lu.
Plutôt que de longs discours, voici quelques extraits qui, selon moi, sont suffisamment explicites et, de la sorte, justifient l’immense succès de cet ouvrage accessible à tous, car principalement basé sur un travail de terrain et non exclusivement scientifique, quand bien même, pour ma part, j’ai des difficultés à m’imaginer « inspirer » et « expirer » par les orteils, par exemple !
« Ce n’est pas un désastre d’être vivant simplement parce qu’on a peur et qu’on souffre. La condition humaine, c’est accepter qu’il y ait la joie et aussi la souffrance, l’espoir et aussi le désespoir, le calme et aussi l’agitation, l’amour et aussi la haine, la santé et aussi la maladie. »
« Vous avez à vous accepter tel que vous êtes avant de pouvoir vraiment changer, ce qui ne signifie pas que vous devez aimer tout, ou adopter une attitude passive envers tout, abandonner les principes et les valeurs qui sont les vôtres, arrêter de vous libérer de vos habitudes destructrices, d’abandonner le désir de changer, de grandir »
« Notre corps est en lien avec la planète dans un échange rythmique permanent, va-et-vient constant de matière et d’énergie entre notre corps et ce que nous appelons « l’environnement ».
« Personne ne peut écouter votre corps à votre place. Si vous souhaitez grandir et guérir vous devez prendre la responsabilité de l’écouter vous-même. »
« Le défi est d’intégrer pleinement le calme, l’équilibre intérieur et la vision claire dans notre vie quotidienne. »
Et, à ce propos, il est suggéré que « nous avons la possibilité extraordinaire de façonner un système de soins de santé qui souligne la vie au lieu de souligner la mort, qui souligne l’unité et l’unicité au lieu de souligner la fragmentation, l’obscurité et l’isolement. »
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